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Dire non ? Désormais, vous y arriverez !

Non. Ce n’est qu’un tout petit mot, certes, mais il nous donne souvent du fil à retordre. Nombreux sont ceux qui éprouvent des difficultés à se montrer assertifs. Pourtant, il s’avère parfois nécessaire de dire non. À des inconnus, à des relations, au travail. Car oser dire non à autrui, c’est savoir se dire oui à soi-même.

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Temps de lecture min. 2

Voici donc nos conseils pour apprendre à décliner poliment et efficacement.

Sachez pourquoi vous dites non

Dire non ne se fait pas sans motif. En règle générale, nous avons une bonne raison de le faire. Si vous éprouvez des difficultés à refuser, réfléchissez d’abord aux conséquences positives d’un « non » et aux répercussions négatives d’un « oui ».

Faites preuve d’honnêteté, il n’y a rien de tel

Dire non va parfois de pair avec un sentiment de malaise, voire de culpabilité. Or, ce sentiment ne disparaîtra pas si vous mentez ou trouvez un prétexte pour décliner une demande. Misez donc sur l’honnêteté : en fin de compte, c’est ce qui conviendra le mieux aux deux parties.

Ne vous sentez pas obligé de vous justifier en détail

Lorsque vous déclinez une requête, il peut parfois s’avérer utile de motiver votre réponse. Néanmoins, ne vous sentez pas obligé de vous justifier dans le détail. Indiquez tout simplement que vous avez déjà d’autres projets, que votre agenda ne vous le permet plus ou que vous ne vous sentez pas à l’aise avec une situation ou un projet en particulier.

Ne laissez aucune place aux « peut-être »

Vous sentez que pour vous, « non » est la seule réponse valable ? Dans ce cas, exprimez-le clairement et évitez de vous mettre la pression. Par exemple, en répondant que « vous n’êtes pas sûr », que « vous pensez que non » ou que « vous devez vérifier votre agenda », vous dites tout simplement « peut-être » et vous laissez la porte ouverte aux comportements insistants.

Décrivez ce que vous ressentez

Vous vous sentez mal de devoir décevoir quelqu’un ? Dans ce cas, pensez à exprimer ces sentiments. Vous ne devez pas vous excuser, mais vous pouvez néanmoins indiquer que si vous dites non, c’est parce que vous vous sentez accablé par la demande ou que vous êtes fort stressé en ce moment.

Si possible, proposez une alternative

Vous aimeriez apporter votre aide, mais uniquement d’une autre manière ? Dans ce cas, vous pouvez toujours formuler une proposition alternative. Mais attention : faites-le uniquement si cela vous convient vraiment, et pas pour apaiser votre sentiment de culpabilité.

Ne cédez pas

Vous vous êtes montré assertif, mais votre interlocuteur a décidé d’ignorer votre refus ? Dans ce cas, mettez de suite les choses au clair. Dites-lui franchement que vous n’appréciez pas son insistance et son manque de respect par rapport à vos limites. 

De plus, si l’autre insiste un peu et que vous revenez sur votre refus, il comprendra que vous êtes facile à convaincre et pourra profiter encore plus aisément de vous à l’avenir. Alors, ne lui laissez pas cette chance et restez sur vos positions.

Accordez-vous plus d’estime

Vous avez toujours du mal à dire non ? Dans ce cas, il se peut que vous vous accordiez trop peu d’estime et que vous deviez améliorer l’image que vous avez de vous-même. Pour y parvenir, demandez l’aide d’une personne de confiance ou d’un professionnel. Vous le méritez.