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Comment retourner à une vie (professionnelle) normale après le confinement ?

De quoi rêvez-vous le plus quand on nous permet de sortir de chez nous à nouveau ? Nous avons tous nos propres désirs et besoins, mais en même temps, il y a cette petite voix parfois timide parfois agressive qui murmure: "Pourrions-nous reprendre la vie d'avant? Et qu'en est-il de la sécurité sanitaire?"

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Temps de lecture min. 3

Juste pour vous dire qu'un retour à la réalité connue ne sera pas évidente. Nous vous préparons mentalement.

1. Attendez-vous à l'inattendu

Tout comme le virus était soudainement là pour bouleverser notre vie quotidienne, l'après-corona s'annonce avec une suppression progressive des mesures. De façon réaliste, notre vie sociale et professionnelle ne sera plus la même, mais personne ne peut nous dire exactement ce qui se passera alors. Toute cette incertitude peut être source de stress et de tension, surtout pour ceux qui veulent garder le contrôle. Conseil du jour : entraînez-vous à lâcher prise maintenant. Cela ne signifie pas que vous devez tout lâcher et agir comme un vrai "je-m'en-foutiste". Lâcher prise signifie trouver un équilibre entre les choses sur lesquelles vous avez un impact et celles que vous ne pouvez pas changer. Par exemple, regardez ce qui vous a effrayé au début et comment vous le voyez aujourd'hui... Vous avez évolué, n'est-ce pas ? Peut-être ne voulez-vous pas revenir à la situation d'avant et le travail à domicile est votre nouvelle façon préférée de travailler... Quand vous êtes prêt(e) à embrasser l'inattendu, rien ne peut vous battre.

2. Préparez-vous dès maintenant aux répercussions psychologiques

S'appuyant sur des recherches scientifiques, l'Organisation Mondiale de la Santé met en garde contre un tsunami d'épuisement professionnel et de problèmes psychosociaux. Ce n'est pas illogique : tout le monde est plus ou moins passé en mode survie, ce qui oblige le corps et l'esprit à trouver des solutions créatives ("Comment faire un appel vidéo avec un enfant de deux ans sur les genoux ?"), à changer rapidement ("Notre modèle économique n'a pas vraiment été adapté au numérique.") et peut-être à gérer le stress émotionnel lorsque l'on est confronté directement au virus. Vous pouvez déjà faire un certain nombre de choses pour limiter cet impact. Tout d'abord : parlez de ce qui vous préoccupe, de vos soucis et de vos craintes. Faites-le avec des connaissances, des collègues, des professionnels. Assurez-vous que votre système n'est pas surchargé. Conseil aux managers : consacrez du temps à des moments de contact informels avec votre équipe ! Deuxièmement : informez-vous sur le risque de ces conséquences mentales afin de ne pas être submergé par des surprises. C'est une réaction normale qui est permise. Et enfin : prenez soin de vous. Prévoyez également du temps en ces jours étranges pour une courte pause au soleil, une promenade, un exercice de respiration. Moins votre système est surchargé aujourd'hui, moins il y a de répercussions après.

3. Fixer des objectifs

Ce dernier conseil s'applique également en dehors des situations de crise et a déjà prouvé son utilité. Planifier en objectifs et non en tâches. Si vous prévoyez maintenant de vous asseoir autour de la table avec ce nouveau client dans les deux semaines et que le gouvernement prolonge à nouveau les mesures, vous risquez d'être déçu(e). Si l'objectif est de "rencontrer ce nouveau client", alors en ligne bien sûr, avec peut-être un sentiment différent, mais vous pouvez quand même atteindre l'objectif. Qu'est-ce qui vous semble vraiment important et à quoi voulez-vous et pouvez-vous consacrer votre temps ? "Quand cette crise sera terminée, j'organiserai un verre pour tous mes collègues" contre "Après la crise, je veux être et rester impliqué(e) avec mes collègues de la même manière. Je vais consciemment prendre le temps de bavarder avec mes collègues entre deux activités." Si vous saisissez les opportunités offertes par Corona à deux mains et les emmenez avec vous dans la réalité post-Corona, cette crise aura également apporté quelque chose de bon.