Vous utilisez un navigateur internet dépassé.

Certain contenu pourrait être perdu ou ne pas s'afficher correctement

Nous vous conseillons de mettre votre navigateur à jour.

Mettez votre navigateur à jour

Indépendant à titre principal ou à titre complémentaire : quelles sont les différences ?

Se lancer comme indépendant : une aventure passionnante ! Comment faire le bon choix entre une activité à titre principal ou à titre complémentaire ? La principale différence réside dans les droits sociaux que vous constituez et les cotisations sociales que vous payez. Nous vous disons tout ce qu'il faut savoir !

Josefien De Bock

Temps de lecture min. 4

Travailler comme indépendant à titre principal

Vous n'avez pas d'autre activité professionnelle à côté de votre travail comme indépendant ? Vous avez alors le statut d'indépendant à titre principal. Même si, en plus de votre activité indépendante, vous travaillez à moins de 50 % en tant que salarié du secteur privé ou en tant que fonctionnaire (ou à moins de 60 % en tant qu'enseignant nommé), vous êtes indépendant à titre principal.

L'avantage d'être indépendant à titre principal est de constituer des droits sociaux en payant des cotisations sociales trimestrielles. Vous disposez ainsi d'un filet de sécurité en cas de frais médicaux, d'incapacité de travail due à une maladie ou à un accident, de départ à la retraite, de naissance d'un enfant, de soins à des proches... Le montant des cotisations sociales que vous devez payer en tant que travailleur indépendant à titre principal dépend de vos revenus. Il est judicieux de demander l'avis d'un comptable à ce sujet.

L'inconvénient d'une activité à titre principal est que votre revenu dépend entièrement de vos propres résultats. Vous n'avez pas d'autre emploi sur lequel vous reposer en cas de baisse de votre activité indépendante. Être indépendant à titre principal comporte des risques, mais cela ne doit pas vous décourager. Vous pouvez vous protéger par le biais d'assurances.

En contrepartie de cette « vulnérabilité » et cette incertitude, ce statut offre beaucoup de liberté. En tant qu'indépendant à titre principal, vous êtes votre propre patron, vous choisissez où et quand vous travaillez et quelles missions vous acceptez, et vous disposez de tout le temps nécessaire pour vous consacrer pleinement à votre activité. Un avantage de taille !

Travailler comme indépendant à titre complémentaire

En tant qu'indépendant à titre complémentaire, vous travaillez au moins 50 % en tant que salarié dans le secteur privé ou en tant que fonctionnaire (ou moins de 60 % en tant qu'enseignant nommé). Vous conservez donc un emploi stable en plus de votre activité indépendante.

Travailler comme indépendant à titre complémentaire présente de nombreux avantages. Vous gagnez plus et vous prenez moins de risques, car en cas de baisse de l'activité, vous pouvez toujours compter sur le revenu de votre emploi principal. Cela vous donne une certaine tranquillité d'esprit. De plus, vous pouvez déduire vos dépenses professionnelles de vos impôts et vous ne payez des cotisations de sécurité sociale que si vos revenus dépassent un certain montant. Si votre activité complémentaire vous rapporte moins de 1.815,41 euros par an, vous ne devez pas payer de cotisations. Dans le cas contraire, vous payez tous les trimestres la cotisation minimale de 95,88 euros.

Le statut d'indépendant complémentaire présente également des inconvénients. Si vous payez des cotisations sociales, vous n'obtenez pas de droits sociaux supplémentaires en retour (parce que vous en bénéficiez déjà dans le cadre de votre emploi principal). Et comme vous gagnez un revenu supplémentaire, en tant qu'entreprise unipersonnelle, vous risquez de vous retrouver dans une tranche d'imposition plus élevée. Une société pourrait être une solution, mais cela implique davantage de coûts et d'obligations. Autre inconvénient possible : l'exercice d'une activité complémentaire demande beaucoup de temps. Si vous travaillez pour votre employeur pendant la journée, cela signifie que vous ne pouvez en principe travailler pour votre activité complémentaire que le soir et le week-end. Tenez-en compte et parlez-en avec votre partenaire/famille.

Autre point important : votre activité complémentaire ne peut pas entrer en concurrence avec votre activité principale auprès de votre employeur. Vous souhaitez travailler comme consultant en marketing en complémentaire tout en travaillant dans le marketing comme salarié ? Votre employeur risque de ne pas être très content. Discutez-en ensemble avant de lancer votre activité complémentaire.

Quand passer d'une activité complémentaire à une activité principale ?

Les affaires fonctionnent bien et vous gagnez plus de 14.658,44 euros par an en tant que freelance dans le cadre d'une activité complémentaire ? Vous payez alors le même montant de cotisations sociales qu'une personne exerçant une activité principale. Vous bénéficiez ainsi des mêmes droits sociaux, mais vous risquez de vous retrouver dans une tranche d'imposition plus élevée et de devoir payer plus d'impôts. En effet, les revenus d'une activité complémentaire sont immédiatement plus lourdement taxés, alors que les revenus d'une activité principale ne sont pas nécessairement plus imposés.

Dans ce cas, il est peut-être temps de passer au statut d'indépendant à titre principal. Bonne chance !

Vous recherchez des missions freelance passionnantes ? Vous les trouverez facilement via l'app My Bright Plus.

A propos de l'auteur

Josefien De Bock

Josefien De Bock fladdert door het leven als freelance copywriter en content creator. Als Text Fairy tovert ze de mooiste teksten tevoorschijn voor klanten in diverse sectoren. Met veel ervaring, enthousiasme én een vleugje magie! Check it out op www.textfairy.be. Omdat ze maar niet genoeg kan krijgen van schrijven, blogt Josefien bovendien over alles wat haar fascineert en interesseert op www.josieslittlethings.be.

Apprenez-en davantage à propos de cet auteur