Des bonnes intentions aux habitudes saines

Toutefois, j’ai appris après toutes ces années que le véritable changement ne naît pas nécessairement grâce à de grandes campagnes. Ce sont souvent les choix posés au quotidien qui durent et deviennent une évidence. J'ai découvert qu'une culture saine ne se construit pas sur des modes, mais sur la force de la répétition. Pas sur de bonnes intentions, mais sur des habitudes saines.

Petits pas, grands effets

Lorsque nous parlons de santé aujourd'hui chez Bright Plus, il ne s'agit plus depuis longtemps d'une série d'actions isolées. Participer à une compétition sportive ? Cela suscite certainement de l'enthousiasme. De telles actions doivent exister, car elles aident les gens à se fixer des objectifs et créent un sentiment de cohésion. Mais chez de nombreux collaborateurs, la motivation retombe après un certain temps. C'est pourquoi nous misons actuellement en premier lieu sur des habitudes réalisables : une promenade chaque jour pendant la pause de midi, des réunions debout, des corbeilles de fruits à la place des distributeurs de friandises. Ce sont là de petits changements, mais ils durent dans le temps, car ils cadrent avec le rythme de tous nos collaborateurs.

C'est là que réside la différence entre intention et habitude. Une intention inspire pendant un certain temps, une habitude change le comportement à long terme. La santé au travail ne commence donc pas par un marathon, mais par le premier pas que vous faites ensemble. 

La santé, une responsabilité partagée

En tant qu'employeur, vous pouvez et devez montrer l'exemple. Vous pouvez sensibiliser, encourager l'activité physique, rendre visibles des choix sains, organiser des ateliers, promouvoir les moments de repos... Mais au final, vos collaborateurs doivent aussi prendre leurs responsabilités. Vous pouvez leur mettre un verre d'eau sous le nez, mais c'est à eux de le boire. Cela peut sembler logique, mais c'est véritablement le cœur d'une politique de bien-être durable.

C'est pourquoi, chez Bright Plus, nous essayons avant tout de créer une culture dans laquelle la santé est l'affaire de tous. Il ne s'agit pas d'un petit projet des RH, mais de quelque chose qui est inscrit dans l'ADN de l'équipe. Un collègue qui vous invite à une réunion-promenade est souvent plus inspirant qu'un mail de la direction.

C’est ainsi que des habitudes saines de ce genre peuvent même devenir de véritables traditions. Prenons, par exemple, la pause que nos collègues du bureau de Gand prennent pour aller marcher. Personne n’a jamais imposé cela. Ce sont eux qui ont pris cette initiative et c'est ce qui l’a rendue si forte. Les meilleures initiatives en matière de bien-être sont celles que vous ne devez plus planifier, car elles sont devenues des évidences.

Des habitudes saines sont aussi des habitudes mentales

Lorsque nous parlons de santé, nous pensons souvent en premier lieu à notre corps : bouger, se reposer, manger sain. Mais le bien-être mental passe aussi par de bonnes habitudes. Apprendre à faire une pause sans se sentir coupable. Fermer son laptop à l'heure. Respecter les moments de repos des autres. Veiller à une bonne discipline en matière de mails. Commencer une conversation par la question « Comment vas-tu vraiment ? » plutôt que « Où en es-tu avec ce dossier ? ». Ce sont là de petites habitudes, mais elles créent un climat de compréhension et de confiance.

Ici aussi, une entreprise mentalement saine ne se reconnaît pas au nombre de webinaires sur le bien-être qu’elle a planifié mais à l'enthousiasme des personnes qui y travaillent. Aux collègues qui se motivent mutuellement, à l'attention spontanée portée au plaisir au travail, au soutien lors de moments difficiles, au fait que quelqu'un ose dire sans être embarrassé : « J'ai besoin d'un peu d'aide ».

Une habitude impactante

Donc, moins de spectacle, mais plus d’actions qui portent leurs fruits. Chaque organisation dispose des moyens nécessaires pour aller de l’avant dans le domaine du bien-être. Après tout, un état d'esprit sain ne requiert pas un budget important, mais simplement une prise de conscience. Pas de grandes campagnes, mais des choix cohérents. Une culture dans laquelle santé physique et santé mentale ne constituent pas un objectif que l'on fixe chaque année en janvier, mais une façon de travailler qui est chaque jour la norme.

Quand je vois comment nos collaborateurs agissent aujourd'hui – comment ils se motivent mutuellement, comment ils prennent soin d'eux-mêmes et les uns des autres –, je sais que nous sommes sur la bonne voie. Tout n'est pas parfait, mais pas à pas, nous avançons de façon durable et surtout ensemble. Et cela mérite un high five !