Le bonheur au travail, le grand secret des équipes fortes

En d'autres termes : se sentir chez soi au sein d’une équipe dont les membres rient ensemble, accomplissent des choses ensemble, échouent parfois ensemble, mais apprennent aussi ensemble. Car le bonheur au travail, c’est plus que la satisfaction tirée des accomplissements. Il dépend aussi des personnes qui vous entourent pendant que vous réalisez ces accomplissements. 

Des équipes fortes, en théorie et dans la pratique 

Quelle que soit l'ampleur des défis, lorsque les collègues sont capables de bien collaborer, ils accomplissent toujours plus ensemble que seuls. Chez Bright Plus, nous en avons fait l'expérience plus d’une fois ces dernières années. La période de la pandémie de coronavirus, par exemple, nous a servi de miroir : qu'est-ce qui rend véritablement une équipe forte ? 

La conclusion était claire : ce ne sont pas les processus ou les outils qui font la différence, mais la manière dont les gens interagissent entre eux. La manière dont ils s'écoutent, se soutiennent, se laissent de la marge et célèbrent ensemble. En résumé : leur force en tant qu'équipe.

Vous ne devez pas me croire sur parole. Cette approche s'appuie en effet sur la théorie de Patrick Lencioni, un expert américain en dynamique d'équipe. C'est d'ailleurs son modèle qui nous a fourni un cadre clair et pratique pour travailler sur ces dynamiques. Nous utilisons sa théorie comme boussole pour renforcer nos équipes et, partant, le bonheur au travail de tous ceux qui en font partie. Après tout, ce ne sont pas des listes d’objectifs parfaites ou les voitures de société rutilantes qui rendent les collaborateurs heureux à long terme, mais plutôt le sentiment d'être écoutés et considérés, le fait que leur travail a une importance et qu'ils ont leur place, en tant que collègues et en tant que personne.

Tout commence par la confiance

La confiance est à la base de toute équipe solide. Dans une équipe où la confiance règne, les personnes osent se montrer telles qu'elles sont. Elles osent faire des erreurs, demander de l'aide, partager leurs idées. Elles sont conscientes du fait qu'ici, elles peuvent apprendre et évoluer. Les membres de l'équipe osent partager des idées créatives et innovantes, car elles savent que leur point de vue sera apprécié. En tant que supérieur hiérarchique, miser sur cette base de confiance revient donc à investir dans le développement.

Une culture de confiance ne se crée pas toute seule. Elle se développe avec chaque conversation franche, chaque geste d'appréciation, chaque petit rituel comme un high five. Ou parfois concrètement avec de simples parole comme « Ça, nous faisons le faisons ensemble », lorsqu’une collaboration a été fructueuse ou simplement un lundi matin pluvieux où tout va de travers. 

Avec la confiance comme fondement, vous et votre équipe pouvez ensuite aller plus loin. Lencioni appelle cela des « conflits constructifs ». L'objectif est que les membres de l'équipe aient des conversations ouvertes et transparentes, durant lesquelles ils peuvent parler de sujets difficiles et se mettre mutuellement au défi. Non pas pour se contrarier, mais précisément pour pouvoir briller encore plus ensemble. Car c’est parfois des frictions que naissent les étincelles de la réussite.

Le bonheur au travail n'est pas un sous-produit

Dès que les membres de votre équipe savent qu'ils peuvent prendre part aux discussions et aux décisions, ils se sentent davantage liés à leur travail et les uns aux autres. Même lorsqu'une décision ne correspond finalement pas tout à fait à ce qu’ils auraient voulu, ils ont le sentiment que leur voix compte. 

Et c'est alors que quelque chose de merveilleux se produit : les gens prennent leurs responsabilités, pas parce qu'ils y sont obligés, mais parce qu'ils veulent contribuer à quelque chose de plus grand qu’eux. Ils osent se parler, s'entraider, se lancer des défis : avec respect, humour et bienveillance.

Lorsque toutes les couches précédentes sont solidement ancrées, les équipes peuvent collaborer efficacement et atteindre des objectifs communs. Non pas en étant  contrôlées, mais parce qu’elles ont la volonté conjointe de bien travailler ensemble. Non pas pour obtenir une reconnaissance individuelle, mais parce qu'il est beaucoup plus satisfaisant d'atteindre un objectif ensemble. Car collaborer rend heureux.

Car c'est là le secret des équipes solides. Le bonheur au travail n'est donc pas un sous-produit né du hasard. Il ne naît pas parce que tout va bien, mais parce que les personnes se sentent vraiment liées entre elles. Parce qu'elles peuvent se féliciter chaque jour à juste titre, et se donner un high five – en signe de confiance, d'appréciation et de solidarité.