Votre politique de bien-être, soignez-la comme vos plantes au bureau
La politique de bien-être de votre organisation est comparable aux plantes d'intérieur de votre bureau. Vous pouvez choisir les plus beaux spécimens et les mettre dans le meilleur terreau, si vous oubliez de leur donner de l’eau ou de les exposer à la lumière, ils finiront par dépérir lentement. Il en va de même pour le bien-être au travail : ce n'est pas juste un petit projet que l'on met en place une fois pour toutes et que l'on oublie au fond d’un tiroir. Il demande de l'attention, il doit être nourri et il a besoin de marge pour se développer. Une politique de bien-être doit être vivante.
En phase avec son époque
Une politique de bien-être n'arrive jamais à son terme : c’est une chose à accepter. Le contexte change constamment du fait que les personnes évoluent, les équipes se transforment, les organisations deviennent plus grandes ou plus petites. Et même à l’extérieur, le monde est en perpétuelle évolution. Les développements politiques et économiques, les nouvelles technologies et les attentes changeantes en matière de travail et de vie impactent la façon dont les collaborateurs se sentent. Ce qui fonctionnait il y a cinq ans est peut-être dépassé aujourd'hui. On ne peut pas parler d’un échec, mais d’un signe du fait que les besoins de nos collaborateurs évoluent avec le temps.
Le bien-être comme culture, pas comme campagne
Une organisation qui considère sa politique de bien-être comme quelque chose de dynamique construit une culture agile, à la fois axée sur les personnes et durable. Le bien-être au travail est alors intimement lié à la manière dont les collègues interagissent. Il règne une conviction partagée selon laquelle les personnes ne peuvent vraiment s'épanouir que lorsqu'elles se sentent en sécurité sur le plan psychologique, considérées et soutenues, jour après jour.
Je ne le répéterai donc jamais assez : l'implication est essentielle dans ce domaine. Une politique ne fonctionne vraiment que lorsque les collaborateurs la soutiennent pleinement. En impliquant des personnes issues de différentes équipes, en écoutant leurs besoins et leurs expériences, en laissant les idées émerger de la base, on crée une histoire qui est portée par tout le monde. Les gens s'engagent toujours davantage pour une cause à laquelle ils ont eux-mêmes contribué. Une politique de bien-être élaborée de manière ascendante semble plus authentique, plus crédible et plus durable qu'une série d'initiatives descendantes.
Mais l'engagement seul ne suffit pas. La clarté est également importante. Une politique doit avoir une orientation, même si elle doit être ajustée en chemin. Des lignes directrices claires sur ce qui est possible, ce qui ne l'est pas et les choix à faire permettent de maintenir des attentes réalistes. Ainsi, les supérieurs hiérarchiques ne subissent pas la pression de devoir en faire toujours plus, mais le bien-être devient un exercice d’équilibre réussi entre donner et recevoir.
De petits choses, un grand impact
Au cours de ces dernières années, j'ai finalement clairement compris une chose : dans un monde qui évolue rapidement, ce sont souvent les petites choses qui servent d’ancrage. Un rituel récurrent, un moment convivial en équipe, des applaudissements sincères pour un projet réussi. Ces habitudes rendent le bien-être tangible et accessible. Elles montrent que l'attention portée à autrui ne doit pas nécessairement être un geste spectaculaire, mais qu'elle réside dans la simplicité de l'attention et la connexion.
Mais cela représente également un défi. Car lorsque le bien-être est véritablement intégré dans la culture, il risque parfois de devenir trop évident. Ce qui semblait autrefois novateur devient normal au fil du temps. D'une part, c'est un compliment : un signe que votre politique porte ses fruits. Et d’autre part, cela requiert aussi de la vigilance. Il convient donc de se pencher régulièrement sur ce qui a déjà été fait, de rappeler les étapes déjà franchies et de célébrer ensemble ce qui a bien marché. Cela permet d'éviter que tous ces beaux efforts ne passent inaperçus.
Le meilleur accomplissement de ma vie
Une politique de bien-être vivante exige donc une attention constante, un dialogue et de la clémence. De la clémence pour reconnaître que tout ne réussit pas toujours. Du dialogue pour rester à l'écoute des besoins. De l'attention pour ne pas oublier que le bien-être n'est pas un sous-produit, mais le fondement même de la collaboration. Pour résumer tout cela en une seule phrase : investir dans une culture qui permet aux gens d’évoluer, c'est un accomplissement magnifique, c’est offrir aux personnes une organisation chaleureuse où elles ont envie de travailler et s'épanouissent, comme les plantes de leur bureau.
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