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Podcast : un avenir radieux pour les assistants

Au cours des deux premiers épisodes de notre podcast « Goodbye assistant, hello professional? », nous avons retracé l’histoire de la profession d’assistant et avons mis en exergue les perspectives d’évolution de carrière. L’heure est venue de nous pencher sur l’avenir des professionnels multilingues.

Bright Plus

Temps de lecture min. 4

Selon notre directrice générale Linda Cappelle et notre district manager Ellen Bral, « l’avenir des assistants s’annonce radieux », comme elles l’expliquent à notre animateur Xavier Taveirne.

Devrait-on parler d’assistant ou plutôt de professionnel multilingue ?

Laissez-nous vous expliquer l’origine du terme « professionnel multilingue ». Les assistants délaissent de plus en plus les tâches purement administratives pour endosser toujours plus de responsabilités. L’appellation d’« assistant » est-elle toujours appropriée aujourd’hui ? Ou n’y aurait-il pas plutôt un terme générique capable de représenter l’activité de ces travailleurs ? Linda s’explique : « Seuls 30 % des assistants portent bien leur titre de fonction. Notre étude révèle que le terme “professionnel multilingue” traduit mieux la complexité du métier. Par exemple, la connaissance de langues étrangères constitue le critère de base de la majorité des offres d’emploi d’assistant. »

La numérisation ouvre des portes

La numérisation et l’automatisation font souvent peur. Que fera-t-on lorsque les robots et les applications numériques remplaceront les humains et leur travail ? Cependant, cette inquiétude est à prendre avec des pincettes, car le changement apporte aussi son lot d’opportunités. « Différentes études, dont celle de l’UNIZO, indiquent qu’on observera en 2030 2,8 nouveaux jobs nets pour chaque emploi perdu en raison de la numérisation ou de l’automatisation. Ces postes n’existent pas encore, mais offriront le moment venu d’énormes possibilités à qui souhaitera y prétendre. L’avenir s’annonce radieux pour les professionnels multilingues qui consentent les efforts nécessaires. », explique Linda.

Il est primordial de disposer de nouvelles compétences afin de saisir ces opportunités. De nos jours, les demandeurs d’emploi peuvent largement miser sur leurs soft skills. « Bien entendu, l’évolution des compétences va de pair avec celle de la numérisation, mais les candidats font surtout la différence grâce à leurs compétences humaines inimitables par l’intelligence artificielle, comme la créativité, l’esprit critique et la flexibilité. », ajoute Linda. « Nous remarquons que les hautes écoles et universités prennent de plus en plus conscience de ces soft skills. Les étudiants apprennent par exemple à mieux organiser leurs tâches tout en continuant à prendre soin d’eux-mêmes. »

De nouvelles formes de collaboration

Les professionnels multilingues n’ont pas toujours la vie facile sur un marché de l’emploi toujours plus exigeant. Cependant, ils ont toutes les cartesen main pour se démarquer dans la guerre des talents. « La pénurie de professionnels multilingues se fait clairement ressentir. », confie à son tour Ellen, District manager. « Depuis quelques années, les demandeurs d’emploi tiennent les rênes et les employeurs ne peuvent plus se permettre d’attendre. Ils doivent saisir la balle au bond et rendre leur processus de recrutement plus transparent. Les premiers entretiens d’embauche ont par exemple souvent lieu en ligne afin que les entreprises puissent plus rapidement voir s’ils ont trouvé la perle rare. Si ce n’est pas le cas, les employeurs doivent également le communiquer de manière claire afin d’éviter de couper les ponts. »

« Autre constat : les professionnels multilingues sont souvent contactés par plusieurs entreprises, ce qui complique le recrutement. Chez Bright Plus, nous sommes attentifs à leurs attentes afin de construire une relation professionnelle qui marche à long terme. Nous remarquons cependant que de nouvelles formes de collaboration gagnent en popularité et que les professionnels multilingues sont de plus en plus enclins à travailler par projet ou à se lancer comme indépendants. »

D’abord, on embauche pour l’attitude, ensuite, on forme pour les compétences

Malgré les nouvelles formes de contrat temporaire, de nombreuses entreprises continuent de placer le recrutement sur le long terme au cœur de leurs préoccupations. Selon Linda, les compétences recherchées pour un profil sont une chose, le comportement et l’état d’esprit en sont une autre. « Aujourd’hui, on vous embauche d’abord pour votre attitude et on vous forme pour vos compétences ensuite. Les candidats doivent bien évidemment satisfaire aux critères de base, mais je conseille d’engager quelqu’un qui corresponde à l’entreprise et enpartage la vision. Les compétences, ça s’acquiert. Chaque entreprise dispose de ses propres produits, de ses services, de son logiciel… Bref, vous devrez de toute manière former votre nouveau collaborateur. »

« À mon sens, tout est une question de bon état d’esprit et d’envie d’apprendre de nouvelles choses. Cela exige l’implication nécessaire de la part de l’entreprise, mais aussi du professionnel multilingue lui-même. Une solide implication reste indispensable », conclut Linda.

Envie d’en savoir plus sur la profession d’assistant ? Écoutez tous les épisodes de notre podcast ou commandez notre ouvrage « Goodbye assistant, hello professional? ».