La fonction d'assistant·e figure toujours sur la liste des métiers en pénurie

Une pénurie quantitative

M/F/X ?

La première explication de la pénurie d'assistant·e·s est simple : la profession attire toujours moins les hommes. Pour certains candidats, le terme « assistant·e » et anciennement « secrétaire » évoque un arsenal de clichés qui étaient autrefois associés principalement à des caractéristiques féminines.

Heureusement, ces clichés sont de plus en plus dépassés et nous constatons que les hommes commencent à combler leur retard. Bien que les femmes soient toujours plus nombreuses à occuper ce poste, selon les chiffres de notre propre base de données, le pourcentage d'hommes occupant cette fonction a doublé au cours des dix dernières années (2010 : 12% ; 2021 : 24,4%).

La démographie

Le vieillissement de la population a naturellement aussi un effet sur le marché du travail. De plus en plus de baby-boomers sont maintenant à la retraite. Les générations suivantes sont impatientes de se lancer dans le monde du travail, mais il y a tout simplement moins de personnes pour plus d'emplois. Une plus grande visibilité de la fonction polyvalente d'assistant·e peut donc contribuer à attirer les bons talents.

Une pénurie qualitative

(Mauvaise) adéquation entre l'offre et la demande

La façon dont nous travaillons a évolué rapidement ces dernières années, ce qui a également placé la barre plus haut pour les assistant·e·s. En tant qu'entreprise, vous recherchez des talents motivés ayant une excellente connaissance des outils numériques et des langues, notamment le néerlandais, l'anglais et l'allemand. En raison de la digitalisation, les compétences requises pour les candidats d'aujourd'hui ont évolué si rapidement que les demandeurs d'emploi et les collaborateurs sont parfois à la traîne.

Dans de nombreux cas, les compétences linguistiques requises ne correspondent pas à l'offre du marché du travail. Les étudiants ne sont plus toujours intéressés par l'apprentissage du néerlandais et montrent une nette préférence pour l'anglais. Dès l'enseignement primaire et secondaire, l'accent est mis davantage sur les matières STEM (Science, Technology, Engineering & Mathematics) et les acquis en matière de langues ne sont pas atteints.

Pour combler ce fossé, il est nécessaire qu'une entreprise envisage le processus de recrutement différemment. Ainsi, le slogan « hire for attitude, train for skills » est de plus en plus appliqué dans la recherche du bon talent. Les compétences difficiles, notamment en matière de langues et d'informatique, peuvent facilement être acquises sur le lieu de travail par la suite.